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Les réseaux sociaux et la musique

Les réseaux sociaux et la musique
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28 janvier 2010

Note de lecture 1

BEUSCART Jean-Samuel

« sociabilité en ligne, notoriété virtuelle et carrière artistique, les usages de Myspace par les musiciens autoproduits »
Réseaux n° 152 2008/6

P.139 à 168

De la notoriété virtuelle à la notoriété réelle.

 

Dans cette partie de son article Jean-Samuel BEUSCART présente le développement d’une carrière artistique pour un groupe musical voulant se faire connaitre via le réseau social Myspace. Premièrement il permet aux artistes de se construire un premier public. L’avantage d’internet dans cette situation est que ce premier cercle d’amateurs peut être composé d’individus originaires de régions, voir de pays différents.

Ce réseau permet également aux artistes de se contacter, collaborer, s’entraider. C’est ainsi que se rencontrent les groupes qui débutent et les lieux de concerts.

Cela ouvre des portes pour ces débutants au niveau national voir international. Le groupe parisien Nude, découvert via Myspace explique ici que le bouche à oreille engendré par Myspace est plus efficace que d’envoyer des CD à des maisons de disque. C’est sur des critères tels que le nombre d’amis ou d’écoutes sur la page Myspace d’un artiste que se basent alors les professionnels de la musique à la recherche de nouveaux talents. Ils utilisent cette plateforme comme un moyen de communication et de marketing. Le responsable du label Virgin/EMI, explique cependant que depuis 2003 le nombre de prétendants à explosé sur Myspace et que « Ca n’a plus vraiment de sens en terme de découverte ».

Cette nouvelle technique de communication qu’est internet, et particulièrement ici, le réseau Myspace, permet effectivement une entrée plus démocratique dans la carrière artistique, cependant les labels de musiques ne prennent le relais qu’à la suite d’un succès lors de concerts ou d’apparitions médiatiques.

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28 janvier 2010

Note de lecture 2

LeFigaro.fr 

DELETRAZ F., MOREAU M., GRANDMAISON P.

« Un second souffle pour les artistes », 14/10/2007 (date de consultation : 25/01/10)

Cet article publié en 2007 analyse le progrès des artistes débutants qui se lancent sur internet.

L’exemple de Kamini, jeune rappeur français est utilisé ici, un an après sa découverte. Une simple vidéo postée sur le net connait un effet « boule de neige » et se retrouve sur les blogs, les forums… Ce « buzz » a permis au rappeur de signer un contrat avec une maison de disque. Ces buzz internet aident les artistes, ils bénéficient d’une aide venant des internautes via les échanges d’informations sur les blogs, les forums, et aujourd’hui les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter.

En 2003, le réseau Myspace devient une étape pour les jeunes artistes en devenir. Il est un moyen de diffuser son travail sans l’aide des médias classiques. Les directeurs artistiques ont intégrés alors ce réseau comme un outil de communication et de recherche. Il en est de même pour les petites salles de concerts, cette page Myspace est une sorte de passeport dans le monde musical, elle témoigne du succès, de la popularité d’un artiste, avant même sa médiatisation.

On retrouve des réseaux communautaires via les sites consacrés aux artistes déjà lancés, ici est pris l’exemple de Matthieu Chedid dont les fans sont abonnés à un forum et soutiennent l’artiste.

Un bémole est cependant mis en avant, le groupe Artic Monkeys, souvent vu comme le groupe révélé par Myspace, révèle qu’ils ne doivent pas leur carrière au fameux réseau social mais à un contrat dans une maison de disque.

28 janvier 2010

Synthèse critique

Depuis 2003 et l’apparition de Myspace en France, de nombreux artistes sont issus d’internet. Comment ces jeunes artistes utilisent les réseaux sociaux pour percer dans le milieu musical? Sont-ils un tremplin pour leur carrière ? Ou seulement une image ?

Aujourd’hui rien de plus facile avec ce nouveau web 2.0 que de publier via sa page Myspace une chanson ou une vidéo. C’est d’ailleurs ce que font aujourd’hui des milliers de jeunes voulant pénétrer dans le monde de la musique. De plus, différents phénomènes tels que Lily Allen, Artics Monkeys ou récemment Joyce Jonathan, donnent de l’espoir à tous ces jeunes talents.

Depuis quelques années le nouvel engouement pour des réseaux comme Facebook ou Twitter accélère le processus. Il suffit d’être ami avec l’ami d’un ami, lui-même ami avec un nouveau groupe musical pour découvrir et soutenir un nouveau style de musique. Une sorte de bouche à oreille mondiale où des milliers d’internautes étendent les informations sur internet. Ces échanges se font par le biais les réseaux sociaux mais aussi sur les blogs ou les forums de discussions. Le partage d’une nouvelle musique avec ses amis où des personnes ayant les mêmes intérêts soit est désormais possible en quelque minutes.

Les professionnels de la musique l’ont aujourd’hui bien compris, internet est un nouvel outil far pour dénicher de nouveaux talents. . Cependant l’abondance de demandes contraint les professionnels à seulement prendre le relais de la communication d’un groupe une fois qu’il a rencontré un certain succès. Les petites salles de concerts ne pouvant pas accueillir des chanteurs à renommé mondiale, même nationale ; naviguent elles aussi de pages Myspace en pages Facebook pour découvrir de nouveaux groupes. Ces pages web sont une sorte de passeport pour ces groupes, on peut y trouver les impressions des derniers concerts, la popularité via le nombre d’amis ou d’écoutes… Petit à petit les groupes se construisent un carnet d’adresses, des lieux de concerts, des musiciens, des professionnels de l’industrie du disque, d’autres groupes… C’est ainsi que certains parviennent à donner des concerts pas seulement dans leur région mais à travers le pays, voire à l’étranger.

Grâce à cette présence sur internet via des réseaux fréquentés en masse les groupes se construisent aussi un premier public. Les informations mises en lignes permettent aux fans de suivre l’actualité du groupe, sans qu’elle soit annoncée dans les médias nationaux. Ce contact entre le groupe et les internautes permet de fidéliser le public, il doit se sentir proche des artistes.

Cependant, derrière cette image de jeunes talents près à conquérir le monde de la musique, se cache une vérité bien plus réaliste. Le groupe Artics Monkeys ne s’en cache pas, leur carrière n’a décollée qu’à la suite d’une signature dans une maison de disque. Il en est d’ailleurs de même pour la chanteuse Lily Allen. En effet Myspace a démocratisé l’entrée dans le monde musical mais il n’a pas rendue cette entrée libre. Les directeurs artistiques et directeurs de labels restent les patrons de cette industrie et comme il est précisé dans l’article de JS. BEUSCART, le meilleur moyen de créer des contacts avec les professionnels du métier, est encore de les rencontrer.

28 janvier 2010

Bibliographie générale

BEUSCART Jean-Samuel
« sociabilité en ligne, notoriété virtuelle et carrière artistique, les usages de Myspace par les musiciens autoproduits »
Réseaux n° 152 2008/6

P.139 à 168


LeFigaro.fr

DELETRAZ F., MOREAU M., GRANDMAISON P.

« Un second souffle pour les artistes », 14/10/2007

(Date de consultation : 25/01/10)

GUICHARD Eric
« L’Internet et le territoire », Études de communication, 30 | 2007,
(mis en ligne le 01 octobre 2009. Consulté le 28 janvier 2010.)

Industrie musicale.fr

Hugo AMSELLEM

"Les réseaus sociaux catalyseurs de talents et de découvertes ?"

3 janvier 2009

 

BEUSCART Jean-Samuel

"Les transformations de l’intermédiation musicale"

Réseaux n 141-142 2007/2-3

P143 à 176

 

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